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les éoliennes la presse et nous

Eoliennes, politiques et promoteurs, une autre information

La Liberté: eole à la conquête des Plaines lacoises

Publié le 10 Février 2013 par Les déçus de l'information

L'article est en pièce jointe. Le commentaire repris en citation en bas de note, de Samuel Jourdan laisse entrevoir une certaine ironie. On aime bien la fraîcheur qu'il dégage. De toute évidence, le jeu des promoteurs est à découvert. On n'est plus aussi dupe. ENOVA, anciennement Reninvest, par contre ne change pas. Même si ils ont adapté leur discours au fil des ans, on reconnaît très bien leur manière de travailler en amont avec les autorités communales. Ces dernières sont cuites à point pour vendre la couleuvre aux habitants. Leurs séances d'information respirent la complicité, feinte pour les uns cela se voit comme le nez au milieu du visage, et crue par les autres. À vous de déceler les pigeons de la farce.

Ce petit monde a trouvé la phrase de remplacement qu'ils utilisaient au début, à savoir: Les éoliennes vont remplacer le nucléaire. Il y a trois ans c'est ce que l'on disait dans ces séances pour bien enfoncer le clou dans la tête des braves citoyens. La vérité ayant bien vite fait surface quant à la production réelle de ces machines, ils ont trouvé une formule plus souple: Chacun doit faire des efforts pour sortir du nucléaire et l'énergie éolienne "fait partie des solutions".

Ne parlons pas des riverains qui perdront leur sommeil et des régions qui perdront leur attrait. Avec de si mauvais projet on ne tire pas une région vers le haut, on enterre définitivement toutes ses chances de sortir de son statut de zone périphérique sinistrée. Des sous-zones, des régions discount. Et ce seront encore ces mêmes régions qui devront accueillir les centrales à charbon qui arrivent forcément derrière les éoliennes, qui d'autre?

Une histoire de géants

SAMUEL JORDAN

Depuis longtemps, le Conseil communal de Misery-Courtion s’oppose farouchement au passage de la ligne à très haute tension sur son territoire. Il évoque non sans raison la protection du paysage pour ne pas devoir se farcir les colossaux pylônes électriques. Et voilà qu’aujourd’hui, il entre en matière pour un projet de parc éolien sur ses terres. Quand on sait qu’une éolienne est tout aussi aérienne que son cousin le pylône (140 mètres), on peut s’étonner de ce dessein. Quand on questionne l’exécutif, la réponse respire l’après-Fukushima: «Avec la sortie programmée du nucléaire, chacun doit faire des efforts et penser au futur.» Soit. L’argument tient la route, sans aucun doute. Il ne faut toutefois pas négliger le fait qu’entre un parc éolien et une ligne à très haute tension, il y a unedifférence fondamentale. Le premier rapportera de l’argent à la commune et aux propriétaires concernés. Bien davantage que la seconde. C’est ce que certaines mauvaises langues appellent le doux appel du porte-monnaie. D’autres voix soupçonneuses estiment que Misery-Courtion s’acoquine avec Eole pour montrer sa bonne volonté à l’Office fédéral de l’énergie. Et délivrer le message suivant: entre la peste et le choléra, nous avons déjà choisi. Epargneznous donc l’autre et libérez-nous des pylônes électriques! Si elle s’avère, il serait surprenant que cette stratégie parvienne à infléchir les vents dominants qui soufflent à Berne.

commentaire La Liberté du 08.02.2013

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